Comité troisié

Hypothèse de non-sépérabilité biologique

Verbatim

Médecin, sans formation scientifique, il s’interroge, depuis longtemps, sur une « anomalie » épidémiologique (pourtant) bien référencée [1].

En 1983, lors de la présentation en cour, en 5ème année de médecine, le récit de l’épidémie à virus Ebola, il est étonnant : deux foyers un au Soudan et l’autre au Zaïre tuent quasiment en même temps (en 1976 [2]) beaucoup d’africains (11 00 [3]). Or ce sont deux variants d’une même espèce, différents de quelques centaines de nucléotides[4], aussi le virus Ebola-Soudan est « significativement » différent du virus Ebola-Zaïre. Ces derniers virus sont responsables de la deuxième épidémie apparaissant une semaine plus tard au Zaïre.

L’épidémie dans un pays ne peut être responsable de l’autre, c’est un paradoxe.

On peut également dire de même avec la simultanéité en 1985 des infections à VIH1 aux Etats-Unis et à VIH2 en Afrique, c’est un autre paradoxe[5].

Le sujet la thèse est donc tout trouvé « Paradoxe de simultanéité en épidémiologie ».  Viennent s’y ajouter des remarques faites dans la littérature en sciences naturelles : de nombreuses espèces suivent le même processus évolutif sur les cinq continents : la mammalisation, la sortie de l’espace marin, l’apparition des serpents et enfin l’hominisation[6].

 

La thèse est soutenue en 1986 devant un jury totalement indifférent et même hostile, parler d’une notion physique [7] en médecine est jugée inopportune.

 

Le Dr Dominique Dormont[8] s’intéresse cependant à ce travail exposer dans cette thèse et offrit l’opportunité de trouver un modèle expérimental pour accréditer l’hypothèse qu’elle présente.

 

Après discussion avec au sein de l’unité (CRSSA[9]), des médecins, des biologistes, en quelques jours un premier modèle émergea. Dr Dominique Dormont le valide : le virus du sida (appelé alors LAV) va infecter sur des cellules lymphocytaires (cible du VIH) dites « peu permissives » (PP) c’est-à-dire qu’elles sélectionnent, en mettant un certain temps, certains variants adaptés à ce milieu cellulaire très sélectif

 

Deux semaines plus tard le résultat est clair : le virus « apprend » à prendre progressivement la forme variante la mieux adaptée à ce milieu si particulier dite PP.

 

En effet, les premières cultures produisent du virus au bout de 15 jours, les dernières seulement 5 jours, entre les deux le temps se réduit progressivement, le délai de production viral apparait de plus en plus bref, d’où l’expression « apprend »[10].

 

Apparemment la répétition de l’acte de mise en culture, dans des boites séparées améliore spontanément l’adaptation, dans toutes les boites de culture à ce milieu cellulaire, dérivant de la même souche, sur ce milieux sélectif (PP).  Pourtant les boites de culture sont strictement séparées, et répétons-le, leur composition était strictement identique !

 

Devant ce résultat significatif (statistiquement[11]). Le Dr Dominique Dormont décide alors de faire confirmer cette expérience par un laboratoire expert. Il s’agit encore (comme de la première expérimentation, le modèle choisi va être testé pour une deuxième fois) de la production de virus VIH sur dans des cultures de lymphocytes dites PP, à centre de rétrovirologie à l’Institut Pasteur de Paris,[12]. Elle est à présent réalisée par des professionnels du travail en laboratoire de renommée mondiale.

 

La non-séparabilité biologique testée ici fait explicitement référence à la non-séparabilité quantique. [13].

 

Il y aura cinq souches virales sur toujours ce milieu lymphocytaire de cette faible permissivité (PP) et s’accompagne, dans un premier temps, d’un fort retard à l’infection[14].

Initialement de 30 jours, ce retard à l’infection apparait quelque jour plus tard inférieur à 5 jours ! Or on utilise, comme dans la première série, le même virus (VIH 1), les mêmes cellules PP, un protocole identique, dans un même laboratoire (et la même technicienne), reproduisant encore le paradoxe de simultanéité observé en épidémiologie (Ebola et VIH), la séparabilité est contredite, mais en différé. En effet, il s’agit de plusieurs cultures successives, qui sont étalées dans le temps.

 

Pour ce professeur de rétrovirologie de l’Institut Pasteur de Paris, comme pour le jury de ma thèse ou mes camarades de fac, jugent cette hypothèse est fondamentalement d’insensée, (très) loin du bon sens. Pourtant le résultat obtenu en 1996 était pourtant hautement significatif, la probabilité de ce soit le coup de hasard a été calculée[15], est estimée à 10-43, C’est-à-dire une chance sur des milliards de milliards de milliards… La probabilité de l’intervention du hasard est donc infime !

 

Nous assistons alors à un basculement radical des « idées » sur l’évolution des espèces, nous entrons avec le concept d’intrication qui associe dans une même corrélation (dans le même temps), et l’observation de phénomènes épidémiques qui sont physiquement séparés.          

 

Or il semble que cet exposé présente alors un nouveau moteur au processus évolutif si paradoxale (Ebola, VIH, les deux expérimentations l’une au CRASSA, l’autre à l’Institut Pasteur).  

Il n’y aurait pas de cause[16] dans le cadre de l’intrication de cette nouvelle hypothèse, alors appelée « intrication biologique ».

Les expressions alors, comme le plus apte, le plus fort, le meilleur, le mieux adapté, n’ont plus aucun sens. L’évolution des espèces serait « acausale « >[17] ». « … l’action de la sélection naturelle consiste à éliminer »[18].

 

Seule demeure la corrélation, exprimée par la simultanéité des phénomènes épidémiques, ce serait alors « le partage du même », expression proposée pour désigner que le même variant[19]  se manifeste en tous lieux sur la base d’une origine commune[20], c’est à dire une suite d’acides nucléiques de l’ADN (ou ARN) des gènes qui le caractérise, et lui donne son identité, ici un variant adapté aux PP.

 

Plus encore, la réflexion sur le moteur dans l’évolution, la mutation introduit un processus encore plus étonnant, l’effet tunnel[21] entre les nucléotides A-C, G-T (ou U) [22], c’est une liaison hydrogène inter-nucléotidique, c’est un échange d’un proton entre deux brins d’ADN ou ARN, qui est hautement probabiliste.

 

Voilà la source de ce prodige, cette liaison hydrogène[23] ce serait lors proposée ici être de type « non-séparabilité quantique (NSQ) ». L’avis d’un chimiste (quantique) est bien sûr indispensable, mais pas dans un premier temps, l’authentification de « phénomènes séparés mais corrélés » suffit [24].

 

Il est remarquable que le phénomène physique le plus déroutant (non localité qui déjoue le bon sens, évoqué plus haut), qui a suscité une longue polémique (de 1901 à 1983) soit à présent, ce n’est encore qu’une hypothèse, le support fondamental de l’évolution des espèces (1983 à 2018 ?).

 

Ce sera une proposition de l’évolution si elle ce travail est confirmée par une troisième expérimentation, les propositions sur l’évolution serons radicalement changées. Pour le détail de ce protocole de la 3ème expérimentation voir plus bas, ou de façon plus approfondie sur ce site « www.non-separabilite-biologique.fr ».

                                                                                                            

Une troisième expérimentation pourrait clairement démontrer l’intrication biologique proposé : en pratique nous tentons d’instaurer une corrélation entre trois sites en France, très éloignés [25], où ils vont y cultiver, un même virus avec les conditions de cultures identiques.

 

Ainsi à Paris, on va développer un variant avec le couple virus-cellule sur ces cellules PP, ce sera initialement un long délai de production virale, comme dans les deux expériences précédentes (qui furent un succès expérimental, ce modèle expérimental est à présent validé) pour obtenir, finalement, à la fin de l’expérimentation, un très court délai de production virale.

 
On va voir alors si dans les deux[26] autres site l’adaptation a constaté, presque instantanément, un court délai de production viral, c’est-à-dire le même changement nucléotidique (même mutations[27]) obtenu à Paris. Comme enfin l’épidémie à virus Ebola où le paradoxe est alors complet, il ne s’agit d’un phénomène expérimental non plus différé, mais bien enfin simultané

 

Nous contrôlerions alors, pour la première fois, le choix de la composition de la séquence nucléotidique.  Ainsi le hasard de la mutation est respecté, »>mais à présent il s’agit d’un hasard « corrélé » ainsi défini Des espoirs alors très important se présente surtout en cancérologie[28], simplement en choisissant de favoriser par « l’expansion du même » adéquate, le variant adéquat (qui ne présente pas les mutations qui caractérise ce cancer) . On pourrait « soigner »[29] une tumeur, comme on répare une fracture osseuse : rétablir une continuité optimale du génome[30]… comme de l’os !

 

Et si le vivant, dans son processus évolutif, est indifférent à l’éloignement, il s’agit avant tout d’un processus physique[31] aussi la vie est-elle un processus universel.

 

Mais la première expérimentation fut réalisée avec le Dr Dominique Dormont, qui est mort en 2003. La deuxième expérimentation à l’Institut Pasteur de Paris, la responsable du service a refusée toute publication (malgré la haute significativité des résultats, qu’elle reconnait !). La troisième expérimentation si capitale, pour un projet scientifique et médical d’importance fondamentale en Santé Publique, n’a pas, actuellement, de support financier[32]. L’édition du livre « L’Instant du Partage, Intrication biologique »[33]. A présent un nouveau livre sort aux éditions Baudelaire « Intrication biologique circonstance de découvert »courrant juin 2023;

Nous en savons un peu plus sur le monde, et surtout celui du vivant qui serait complètement bouleversé.

Ce qui veut dire que l’on peut extraire d’un patient souffrant d’une tumeur cancéreuse, un tissu dont on choisit les éléments génétiques non mutés (α) et, ce qui a été démontré dans les expériences précédentes, c’est que si on multiplie ce variant (en grande quantité) il envahit toute la population cellulaire (sur le principe, comme en physique quantique, de l’origine commune). Ce à quoi on peut s’attendre c’est que α remplace le tissu cancéreux et que ce dernier va alors « fondre ». Pour la première fois le cancer serait vaincu sans l’avoir touché (médicaments cytotoxiques, irradiation). L’exécution de ce choix et de cette expansion cellulaire serait complètement robotisée, comme les séquenceurs actuellement sur le marché. Le gain en termes de dépense de santé est gigantesque mais en premier voilà un traitement d’un des pires fléaux de la médecine qui pourrait être résolu, mais aussi toutes les pathologies liées à une « tare » génétique (il y en a beaucoup).

Dr Thierry Strub



[1] McCormick JB JID 1983; 147 (2): 276-81, the second Ebola outbreak is just as strange as the first in the daily Sheeple Sept th 2014, Reader View 7.687, le CDC, l’OMS, l’ONU, la Croix Rouge.

[2]1 septembre and 24 octobre

[3] Le Monde 14.01.2016

[4] Kuhn, J. H., Bao, Y., Bavari, S., Becker, S., Bradfute, S., Brister, J. R…. & Nichol, S. T. (2013). Virus nomenclature below the species level: à standardized nomenclature for natural variants of viruses assigned to the family Filoviridae. Archives of virology, 158(1), 301-311, et présentation du Pr Pierre Sureau dans le court-métrage de la FEMIS sur le site « Comité Troisié ».

[5] Diversité génétique de l’infection VIH dans le monde et ses conséquences M.Deeters’, E.Delaporte.  Medecine Tropical 1989. 59.44biss. 49

[6] J. Ruffié « De la biologie à la culture » Ed Champs Flammarion 1983 (p 242)

[7] La séparation dans l’espace est une notion physique

[8] Responsale de mon unité, lors de mon service militaire au CRSSA

[9] Centre de Recherche du Service de Santé des Armées

[10] Voir site sur le chapitre « vidéo » : www.non-separabilite-biologique.fr.

[11] Rapport d’activité 1987 au CRSSA

[12] Expertise en 1992, réalisée à l’Institut Pasteur avec le soutien de Dominique Dormont, dans le cadre de l’activité du comité Troisié (Association 1901 ; JO 01/02/1989 n°140589) et le soutien financier de CDR communication.

[13] Le physicien Alain Aspect a montré que deux particules qui ont été en interaction à un moment donné, gardent chacune des informations sur l’autre, et surtout restent en corrélation même à très grande distance : ce qui se passe sur l’une influence l’autre de façon instantanée (et non pas à la vitesse de la lumière). Les notions d’espace et de temps semblent ici abolies, puisque ce qui est éloigné est resté en contact. La distance explicite (spatiale) masque un contact implicite (utopique, sans lieu). Les physiciens disent que ces particules, apparemment séparées, restent intriquées.

[14] Ce retard à l’infection passe de quelques jours (- de 5) dans la première série (CRESSA) à plus d’une dizaine de jours (+ de 15) dans la dernière série (I. Pasteur).

[15] Expertise de Gabriel Gras (Pierre et Marie Curie) génétique des populations, 1992, de l’équipe du Dr Dormont

[16] « Où il n’y a plus de sens précis de « trajet » entre l’entrée et la sortie, et où la forme du modèle ressemble davantage à le construction réelle du système » Programme SII le 18 février 2017.

[17] Ou non causale, les causes classiques sont absentes, ne contient ni signal, ni information.

[18] Penser l’Evolution par Hervé Le Guyader p° 16

[19]Le virus en l’occurrence ou tout individu vivant (les virus le seraient sur cette base).

[20] Un des critères fondamentaux tant en physique, que maintenant en biologie de l’évolution qui devient alors espace indépendant. Voir un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre. Expérience d’Aspect 2 mars 2018.

[21] L’effet tunnel désigne la propriété que possède un objet quantique de franchir une barrière de potentiel même si son énergie est inférieure à l’énergie minimale requise pour franchir cette barrière.( Wikipédia)

[22]adénine (A), cytosine (C), guanine (G) ou thymine (T), les acides aminée de l’ADN et (U) uracile pour l’ARN (Wikipédia)

[23] Alain Gerschel, Liaisons intermoléculaires : Les forces en jeu dans la condensée, Paris, EDP Sciences, 2012, 2e éd., 288 p, 12

[24] Se base sur l’observation (paradoxe Ebola-VIH) qui est explicite : ensemble de phénomènes épidémiques corrélée (simultanés), pour des lieux de ces phénomènes géographiquement séparés, et surtout si la 3ème expérimentation est réussie.

[25] Paris, Marseille, Strasbourg

[26]A Marseille et à Strasbourg donc

[27] Ce que l’on désigne comme « l’expansion du même »

[28] Nous choisissons l’expansion du même de la séquence habituelle, qui ne contient pas les mutations délétères.

[29]Le terme le plus juste serait réparer.

[30] Une tumeur est une discontinuité du génome, la « guérison », c’est choisir un génome dont la séquence ne contient pas cette discontinuité et la produire en grande quantité.

[31] Ce qui a tant choqué mon jury de thèse

[32] Une audience auprès du Président de la République, est demandée le 15 février 2018.

[33]250 pages déjà rédigées qui intègrent cette possible découverte dans les sciences du vivant.