Comité troisié

Hypothèse de non-sépérabilité biologique

Conclusion

Les propriétés exceptionnelles, comme l’action à distance, les corrélations sans transmission d’informations, seule la théorie quantique le propose, pas la mécanique classique, déterministe, où l’action de proche en proche est obligatoire.
L’évolution des espèces possède la capacité étonnante de s’adapter à toutes situations. Si une partie de la population bénéficie d’une adaptation optimale à des conditions sélectives locales, le retentissement peut être à distance, intéresser d’autres membres issus du même phylum. Cette action à distance est inacceptable pour une approche scientifique basée sur une physique «orthodoxe».
Insistons : le principe anthropique n’est pas là « pour faire joli », ou avoir un discours philosophiquement plus accompli, mais bien pour revendiquer une capacité du vivant à fonder sa solidarité des individus d’une même espèce. Il s’agit de défendre un principe « révolutionnaire » :
le partage génétique des avantages acquis !
Il semble que nous ne sommes pas seuls dans l’univers, les capacités des uns bénéficient à l’ensemble. Einstein pensait que la théorie quantique était incomplète car cette notion de corrélations non locales était inacceptable pour lui. Il disait «… les particules ne sont pas télépathes !». La théorie quantique, au travers de son approche indéterministe (principe d’incertitude d’Heisenberg), ne lui convenait pas. Les inégalités de Bell répond au paradoxe EPR. Mais il fallait un autre domaine que la physique pour exploiter cette ressource phénoménologique : la biologie, dans le cadre des théories de l’évolution. . C’est l’échelle mésoscopique (entre l’angström et le nanomètre) qui appartient encore au domaine quantique mais via le vivant participe à l’ordre macroscopique, l’étrangeté quantique est près de nous, via nos cellules, le monde visible mais avec des propriétés du domaine du microscopique. La décohérence n’est pas encore effective à cette échelle, ce qui se produit à l’échelle macroscopique1. Rappelons que de parler de « médecine quantique » est un bon moyen pour reconnaitre certaines pratiques très incertaines, à la base il s’agit d’un détournement langagier, rien à voir avec notre proposition.

Nous sommes loin d’une optique cartésienne de « l’homme-machine », il s’agit de changer radicalement de paradigmes (au sens de Kuhn). Bien sûr cela ressemble à un néo-lamarckisme, car effectivement il y a un héritage d’un avantage génétiquement acquis, lié au milieu de vie. Mais c’est un héritage transmit. Mais la mutation reste un phénomène génétique aléatoire, donc il n’y a aucun déterminisme qui agit du milieu sur le génome. C’est très indirectement, l’avantage acquis va être redistribué plus largement que la seule descendance directe, il s’étend à un phylum plus large (l’effet est d’autant plus fort que l’ancêtre commun est plus proche). Proposition « finaliste » ou mieux téléonomique; avec une voie évolutive canalisée, orientée. Il s’agit d’un paradigme naissant qui souffre de sa jeunesse, c’est le jeu de toute dialectique. Les « a priori » sont importants. L’important c’est de trouver une application thérapeutique avec cette idée novatrice, qui n’a, actuellement, que des épreuves épidémiologiques, paléontologiques et un travail en laboratoire encore in vitro.

Le problème de la NSB est celui de la causalité, dire que deux événements se produisent simultanément, c’est introduire une corrélation instantanée entre une cause et l’effet. Depuis Newton et tous les penseurs jusqu’à maintenant, la causalité nécessite une succession. La simultanéité s’oppose à ce principe, ce qui semble alors intemporel, supra temporel, ou hors du temps des horloges. Mais les mathématiques quantiques nécessitent l’utilisation de nombres complexes, ce qui définit un vecteur orienté, à la base d’un principe d’irréversibilité (temporelle, entropie, etc.), retour à une notion de temporalité, avec la seule notion « avant-après », la durée n’a aucune pertinence !
On propose une tautomérisation des bases constitutives de l’ADN, au sein des liaisons hydrogènes, qui par effet tunnel, va induire une modification de la séquence nucléotidique, une «mutation » que demeure acausale, aléatoire (CQFD).

Il faut considérer ce processus comme un léger changement qui peut à terme avoir de profondes implications. : L’effet papillon (Prigogine) et ses structures dissipatives. Rappelons-nous ce qu’affirmait Jacques Monod : la mutation ne doit pas être causale (elle ne peut être expliquée par l’action de mécanismes déterministes).
Justement dans notre conception, il n’y a pas de causalité mais des corrélations, on est à la fois dans la succession (on reste dans un raisonnement de « cause » à effet) mais comme il y a simultanéité la succession est factuelle, il y a coïncidence temporelle entre deux événements.
La modification des premiers individus implique les seconds. La non-causalité respecte la succession. Nous touchons aux bases mêmes du raisonnement scientifique, tentés de concevoir que des notions théologiques, irrationnelles tel la Sainte Trinité ?. Le grand mathématicien René Thom (Fields 1958) déclarait « la mécanique quantique est incontestablement le scandale intellectuel du siècle ! » et ajoutait : « la science a renoncé à l’intelligibilité du monde; elle y a réellement renoncé ! » Le caractère ubiquitaire d’une particule localisée ici et là, est à la limite de l’entendement.

C’est peut-être le début d’une nouvelle conception, une nouvelle vision du monde s’amorce, l’ensemble de nos schémas conceptuels est en passe d’être modifié, comme dans l’histoire de la science Newton, Galilée, Copernic, plus tard Einstein, Dirac, Heisenberg, Bohr, Schrödinger. Un nouvel horizon s’offre à nous, en attendant la prochaine révolution conceptuelle majeure. Pour l’instant nous savons que la causalité n’est pas seule en jeu. La non séparabilité quantique parle de corrélation à distance, mais en respectant les règles de la relativité (restreinte et générale), il n’y a pas de transmission d’informations ou de forces, nous restons en accord avec ce principe d’une vitesse limite (celle de la lumière).

L’instantanéité est difficile à concevoir intellectuellement, parce que nous associons la temporalité à la succession et à la durée. Là c’est différent : l’un va sans l’autre. Ce n’est pas simple, mais il suffit d’être méthodique : une chose après l’autre, sans évoquer ni durée, ni passage, ni bien sûr d’informations, aucun messages quel qu’il soit, il y a réduction de la gamme des possibles Ce n’est pas une action, il n’y a pas détermination d’un résultat prévu à l’avance. Mais les corrélations induisent que tout n’est pas également possible. Certaines mutations sont plus probables que d’autres, parce qu’à distance des congénères ont été sélectionnés favorisant un variant plus qu’un autre. Ici transmission n’est pas synonyme de passage.

Le paramètre clé est « <être au monde> », l’existence n’est pas seulement un état mais une action, qui intéresse l’ensemble des congénères.

Espérons que ce nouveau paradigme fasse des émules, que d’autres chercheurs prennent le relais. Au niveau théorique est ici proposé, les faits d’observation sont identifié, et trois expérimentation ont concluent ce travail. Les arguments sont là. La discussion commence. Nous ne proposons qu’un protocole « démonstratif », non curatif, simplement pour que chacun se fasse son opinion (en reproduisant le protocole ici proposé. La seconde étape est de mettre en route un principe thérapeutique idoine, en l’occurrence ce serait de trouver une cellule, que nous avons définie comme l’unité de sélection. Il faut une cellule qui fasse bifurquer le rétrovirus pour le détourner des lymphocytes humain.
Il faut donc trouver une cellule (d’une lignée permanente) sélective pour le VIH dont le résultat serait de favoriser l’apparition de variants qui seraient non permissifs sur les lymphocytes chez l’homme Le but intéresse de nombreux millions de personnes dans le monde : maîtriser la cellule avec ce raisonnement dont l’ambition dépasse celle d’une thérapeutique anti-VIH. La deuxième étape c’est toujours en microbiologie, de s’adresser non seulement à des virus mais aussi à des bactéries, à des parasites. La troisième étape serait l’oncologie, en maîtrisant le déterminisme génétique de la cellule L’objectif alors serait de corriger ces « défauts » génétiques avec ce nouvel outil conceptuel. Constatant l’étrangeté, la surprenante capacité de la matière physique, connues depuis le début du XXe siècle.
La nature a des pouvoirs qui dépassent l’entendement cartésien mécaniste et déterministe habituel. Elle peut être qualifiée de non cartésienne, non mécaniste, étonnamment indéterministe. Mais le plus surprenant le vivant garde cette capacité étonnante du monde microphysique dans le macroscopique, à des températures physiologiques Les processus évolutifs sont clairement non cartésiens, non mécanistes et indéterministes. Ces extraordinaires potentialités de la matière ont été mises en évidence par la physique quantique, la violation des inégalités de Bell dans le paradoxe EPR, montre bien l’instantanéité de ces corrélations. Il y a une capacité naturelle pour le vivant de « téléporter » (terme discutable) les avantages acquis.
Le troisième millénaire se dégage du cadre newtonien, il accompagne la vie quotidienne. On a du mal à s’imaginer que le vivant est profondément inséparable. Où la solidarité, la fraternité est universelle depuis 3,5 milliards d’année. Le « merveilleux » est proche de nous, avec le choix systématique du « meilleur », vers le « point Oméga ».
La foi est la raison magnifiée. La non séparabilité quantique implique l’existence de l’a-temporalité.
Par ailleurs, rien ne sera à administrer à ce patient (c’est l’avantage le plus étrange de le théorie testée), aucune intervention médicamenteuse n’est réalisée sur le patient, ni sur son patrimoine génétique l’application de la NSB affecte uniquement le déterminisme génétique du virus. Aussi le jour où un essai thérapeutique est envisagé, il est sans risque (que l’hypothèse soit juste ou pas). Ce principe thérapeutique idoine n’est strictement pas concerné par les critères de soumission à une autorité administrative (CCPPRB6). Certes cette proposition change radicalement les théories de l’évolution des espèces, nous reconnaissons que C.Darwin a apporté cette tautologie (le développement du plus apte) mais il ne pouvait deviner ce que la physique allait voir émerger cette étrangeté quantique, qui appliquée à la biologie, modifie considérablement le hasard de la mutation des gènes, il n’est plus aveugle, mais corrélé !

Cette hypothèse n’est pertinente que dans la mesure où elle est utilisable. L’application thérapeutique constitue à la fois le but véritable de cette recherche et en cas de réussite, la démonstration, dès lors sera incontournable, sa validité acquise.

A la fin du 19 ème siècle on pensait que « les plus que l’air » ne pouvaient pas voler !
Om namo Bagavate